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Racines grecques

les racines grecques

En français le plus grand nombre des mots nouveaux ne viennent pas de l'anglais mais du grec.

L'hypoglycémie et l'échographie, le cosmonaute et le bathyscaphe, le cinéphile et le magnétoscope, le phallocrate et le canapé ont tous ensemble un point commun: leurs noms viennent du grec. La langue d'Homère survit dans le français familier comme dans le français savant.

Les mots français d'origine grecque, 6 fois moins nombreux que les mots d'origine latine, sont essentiellement concentrés dans les vocabulaires scientifique, philosophique, religieux. Quand les Latins ont connu le monde grec et ont voulu participer à son savoir, la science n'existait pas chez eux. Ils durent tout importer: connaissances, modèles d'enseignement, terminologie. Les bases et l'armature du vocabulaire scientifique sont ainsi venues de Grèce dès l'Antiquité.
Par la suite les emprunts au grec ont continué parce que la langue grecque se prête admirablement à la crêation de mots nouveaux selon les besoins. Le français, constamment, réemploie et combine les racines grecques pour constituer les mots de la science d'aujourd'hui.

Exemple : antibiotique. Ce mot relativement récent, servant à désigner des corps qui combattent une certaine forme de vie pour en préserver une autre, a été composé à partir de 3 éléments grecs : anti-bio-(t)-ique. Le préfixe onti (contre, opposé à) est depuis longtemps intégré dans le vocabulaire français et permet de composer des mots à la demande. On en compte 143 dans le nouveau supplément du Littré.
La racine bio (vie) entre également dans de nombreux mots français anciens ou récents: biographie, biologie, biodégradable, biocarburant... Le suffixe ique (ik en grec ou ic en latin) a servi et sert encore à former des adjectifs qui peuvent devenir des noms : acrylique, électronique, etc.

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